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Notes de synthèse

Rédaction de notes de synthèses

Les Humanités Numériques

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D’ici une dizaine d’années, la France commercialisera la voiture autonome. Ce véhicule sera apte à rouler, sur route ouverte, sans intervention d’un conducteur. Le mythe est donc en passe de devenir réalité dans l’Hexagone. Les constructeurs estiment que ces voitures dotées d’une intelligence artificielle assureraient une plus grande sécurité des utilisateurs et réduiraient considérablement les accidents de la circulation. Cependant, à quel rôle en est réduit le conducteur ? Le code de la route restera-t-il un préalable obligatoire à l’obtention du permis ? Savoir conduire sera-t-il toujours une nécessité ? Autant de questions que l’on se pose sur la place de plus en plus prégnante de la robotique dans nos vies, à tel point qu’il est possible de se demander si les ordinateurs ne vont pas un jour gouverner nos existences, définir nos jours de naissance et de décès, pour nous réduire à un état de numéro. L’humain laisse par conséquent les machines prendre le pouvoir. Si le sujet inspire très largement la science-fiction, les scientifiques réfléchissent quant à l’impact des machines dans nos vies et aux risques de cette présence devenue aujourd’hui permanente. Si, comme le remarque Dubois, le mathématicien Shannon avait anticipé l’ère du numérique, des chercheurs tels que Bachimont et Bruillard proposent une meilleure compréhension des machines par les humains (I) afin de reprendre le contrôle (II)

Le Travail Coopératif

Sous la pression de la production et du résultat, les espaces d’échanges interpersonnels au travail se sont réduits depuis plusieurs années, laissant émerger l’isolement du salarié et la souffrance au travail. Or, si le collectif est défaillant, les conflits entre collègues de travail sont latents et la performance de l’entreprise est fragilisée. À l’image de Norbert Alter, sociologue du monde du travail, d’autres auteurs cités en référence prônent la mise en œuvre d’une autre logique, la coopération. Tous s’accordent à dire que le collectif de travail représente non seulement un facteur de prévention des risques psychosociaux, mais aussi un lieu de dialogue social favorisant la fluidité des échanges et la réactivité, un enjeu fort pour les entreprises. Ainsi, travailler n’est donc pas uniquement produire quelque chose, c’est aussi et surtout vivre ensemble, et la coopération est le moyen d’y parvenir. Le présent document rendra compte des enjeux de la coopération entre collègues de travail (I). Puis, il exposera les moyens de mise en place d’une coopération efficace (II).

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L’Économie du Savoir

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Depuis le milieu des années 1990, l’économie de la connaissance se développe. Elle défend l’idée que le savoir a un rôle moteur dans la compétitivité des firmes et la croissance des nations. Cette discipline scientifique marque un moment de l’histoire où la part de la connaissance dans l’ensemble des facteurs de production prenait une place de plus en plus importante.  Depuis, l’économie de la connaissance fait l’objet de multiples réflexions afin d’en déterminer les concepts et de les appliquer à la compréhension des économies contemporaines. Ainsi, si le Commissariat général du Plan (2002) et la Commission sur l’économie de l’immatériel (2006) se sont penchés sur les enjeux issus de cette nouvelle discipline, des universitaires ont également contribué à la réflexion. Parmi ces chercheurs, Yvon Pesqueux (Professeur du Conservatoire Nationale des Arts et Métiers, 2009), Jérôme Vicente (Maître de conférences en Sciences Économiques à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, 2011) et Jean-Pierre Bouchez (Professeur associé et chercheur à l’Université de Versailles Saint-Quentin, 2014).  Le présent document tentera d’expliquer en quoi le savoir est créateur d’externalités (I). Puis, il exposera les raisons d’une nécessaire codification des connaissances pour en faciliter la diffusion (II).

La Vieillesse

La vieillesse est une notion complexe. Elle a évolué. Dès l’Antiquité, en passant par la Renaissance, jusqu’à aujourd’hui, la vieillesse et sa perception ont été les sujets de réflexions. Les médecins Elie Attias, Jezabel Martinez, Ruth Toledano-Attias et le sociologue David Le Breton se sont concentrés sur la question de la vieillesse et de sa gestion. Si la vision médicale est importante, ils apportent un raisonnement sociologique, philosophique et littéraire afin de mieux appréhender la fin de vie et ses conséquences. Pour cela, ces scientifiques font notamment référence à des philosophes et des auteurs de l’Antiquité et de la Renaissance. Le présent document tentera d’expliquer en quoi la vieillesse est omniprésente (I), puis il explorera une nouvelle approche plus humaniste de la vieillesse (II). Enfin, cette note de synthèse posera les bases d’une réflexion quant à la place des personnes âgées aujourd’hui.

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L’Écriture

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​Née au IVème millénaire avant notre ère en Mésopotamie et en Egypte de manière presque simultanée, l’apparition de l’écriture bouleverse l’existence de l’Humanité. Claude Lévi-Strauss, anthropologue et ethnologue français, évoque des transformations d’ordre intellectuel : l’Homme rentre dans l’Histoire, laisse des traces écrites et utilise ce nouveau moyen de communication pour raconter son histoire. Claude Lévi-Strauss admet ainsi que l’écriture fonctionne comme une extension de la mémoire. Cependant, l’apparition de l’écriture engendre des conséquences beaucoup plus complexes et accompagne voire influence d’autres phénomènes. L’évolution de l’écriture au cours de l’Histoire montre, comme l’indiquent Claude Lévi-Strauss en 1955 et Renée Balibar en 1985, que l’écriture est le moyen utilisé par le Pouvoir, pour instaurer un nouveau pouvoir, au service d’une nouvelle organisation de la société en deux groupes. Néanmoins, la démocratisation de l’institution scolaire permet, pour Renée Balibar, linguiste, l’enseignement en masse de la langue française et la réduction des inégalités fondée sur la langue. La langue française apparait ainsi comme un lien social, ciment de la société, lien toutefois fragilisé ces dernières décennies par l’anaphabétisation (Hervé Hamon & Patrick Rotman, 1984). Le présent document étudiera d’abord l’écriture comme l’expression du Pouvoir (I) avant de l’envisager comme un lien social (II)

Le Patrimoine

Le patrimoine est une notion complexe. Elle a évolué et soulève des questions. Déjà en 1983, Jean-Claude Marsan et Alan Knight s’interrogent sur une redécouverte du patrimoine au Québec. Si en 2010, le Conservateur général honoraire du Patrimoine et muséologue, André Desvallées considère le patrimoine avant tout comme un objet d’études, la Convention de Faro de 2005 élargit le champ du patrimoine. En 2009, Xavier Greffe, professeur de sciences économiques et sociales à la Sorbonne,englobe dans le patrimoine culturel les dimensions matérielles et immatérielleset fait remarquer l’importance du patrimoine en tant que levier économique et social. En 2003, l’UNESCO dans la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel définit l’importance de la dimension immatérielle du patrimoine culturel et en propose une protection. Cette dimension immatérielle continue de connaître une évolution puisqu’en 2009Catherine Ledig souligne les enjeux des nouvelles technologies de l’information et de la communication, élargissant par conséquent le cadre du patrimoine culturel. Néanmoins, l’explosion des usages numériques et les menaces pesant sur le patrimoine culturel immatériel appellent à la mise en place d’un encadrement juridique et de mesures de sauvegarde instaurées par la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.Le présent document tentera d’abord de définir le patrimoine (I) avant d’étudier les relations entre patrimoine et économie (II). Enfin, cette note de synthèse s’attardera sur la prise de conscience progressive de la protection et de la sauvegarde d’un nouveau patrimoine, le patrimoine culturel immatériel (III).

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